Bulle Du vendredi 19 décembre 2008

Nouvel horizon


Chose promise... d'autres temps, un nouveau lieu sont arrivés.
Veuillez emprunter ce lien pour la suite de mes aventures bloguesques : http://acidcitrik.cowblog.fr

Bulle Du dimanche 6 janvier 2008

Sorry We're Closed...


D'autres temps, d'autres lieux...
On vous tiendra au courant.

Résolution 2008

2007 est mort... Vive 2008.

S'il est des points sur lesquels j'aurais su mettre à profit cette précédente année, il y a bien un plan sur lequel j'ai fatalement échoué et c'est celui de m'accorder le temps nécessaire à une activité bloguesque respectable.

Résultat de cette désaffection : une page moribonde, avec des liens tout morts.

L'analyse numérologique d'une collègue m'a appris que 2008 était pour moi le point de départ d'un nouveau cycle, initiateur de profonds changements. Dés lors, je ne vois pas de raisons de ne pas déporter mes envies de renouveau bloguesque sur un nouveau portail. Le constat étant toujours le même : à savoir que la forme me lasse vite, le fond peinant à suivre de par le fait.

L'occasion aussi de se mettre à jour des avancées web 2.0 : dans cette optique, je me communautarise, je me facebooke, je rss à tout va.

2008 : on remet tout à plat et on verra bien ce que ça donnera. C'est surtout aussi le moment de voir si, privé de ce lieu, l'envie de communiquer, d'écrire me reviendra.

D'autres cieux numériques viendront.

On y croît.

AcidCitrik.

Bulle Du dimanche 4 novembre 2007

Ici et ailleurs

Il y a des week-end qui passent très vite, trop vite et généralement, c'est le cas de la majorité d'entre eux.
Il y a parfois des week-end qui semblent s'étirer au maximum et pour lesquels le dimanche soir, et la promesse du retour à la routine habituelle, constituent une libération.

Passons encore la grippe qui s'est installée vendredi matin et peine à partir : je peux gérer les poussées de fièvre, les bouffées de chaleur, le nez qui se transforme en robinet en fuite et la gorge comme limée au papier de verre. Rien que ne puisse soigner les coktails de gélules et sirops aux curieux effets secondaires (vive l'automédication au passage), les paquets de Kleenex par dizaines et les gros bols de capuccinno brulants.

Non, le plus dur aura été ailleurs, alors qu'il aura fallu prendre la rapide et d'autant plus douloureuse décision d'euthanasier le chien familial, en l'absence même de mes parents. Puis de gérer l'enterrement dans le jardin, en une petite cérémonie fraternelle, douloureuse mais inévitable.
C'est donc un deuil particulier, mais un deuil quand même, surtout si on tient compte de la place qu'a toujours occupé ce chien dans la famille.
Finalement et malgré le vide que je commence à ressentir, je n'ai pas plus à en dire que ça. Ni regrets sur la décision prise, prévisible et nécessaire ; ni sur l'enchainement de circonstances. Juste garder le souvenir d'un animal qui aura su être tellement plus que ça.

De retour à la normalité de l'appartement parisien, je profite de cette soirée de solitude avant le retour du Mister, sans qui l'appartement fait trop vide (et trop ordonné aussi), pour faire quelques aménagements de décoration. Le Mister qui est parti fêter une jolie naissance de son côté, mettant ainsi en exergue le bien curieux équilibre naturel du cycle de la vie.

Et moi de m'apprêter à aller me coucher en rêvant de paysages islandais, la faute à la brochure de voyage de Icelandair qui se trouve dans les toilettes et la faute surtout à la double actualité de Sigur Ros, demain dans les bacs :

- Hvarf/Heim : un double album composé de reprises studio de titres inédits issus des performances lives du groupe et de versions acoustiques de leurs principaux classiques

- Heima : le DVD du premier film du groupe, qui livre ici sa vision de la musique et promet de bien belles images de leur pays d'origine.

J'ai délibérément tenu à éviter tout visionnage ou écoute préalable. Mon avis définitif sur cette double actualité reste donc à construire et attendra en toute logique de découvrir tout ça en temps et en heure...



Bulle Du mardi 2 octobre 2007

Radiohead - In Rainbows


L'écho ne se sera pas attendre, tant il est vrai que les supputations sur les futures productions du groupe Radiohead auront fait bon train ces derniers mois.

Sans maison de disque apparente, leur préférant apparemment la voie de l'auto-production, le futur du groupe n'aura jamais été plus incertain, d'autant que les 4 années de silence depuis leur dernier album couplé aux expérimentations sonores en solo de leur leader annonçaient comme un vent de renouveau musical

Sur le premier point, nous sommes désormais fixé : L'auto-production est d'autant plus assumée que la formation de Thom Yorke lui aura appliqué un nouveau système de distribution, dont l'avenir nous dira s'il parviendra à changer la donne dans un contexte économique moribond.
Ainsi, l'album sera disponible en téléchargement à compter du 10 octobre prochain pour un prix défiant toute concurrence : celui que vous êtes réellement enclin à payer.

A l'auditeur d'évaluer ainsi la valeur qu'il donne à la prochaine production d'un des plus grands groupes des 15 dernières années... C'est en connaissance de cause que je vous confirme qu'il est plus dur de trancher qu'il n'y paraît...

Si la question de la qualité du contenu réel de ce nouvel opus reste encore en suspens et fait l'objet de douces polémiques, c'est sur le sort économique de cette initiative que les débats risquent un temps d'être les plus houleux. Beaucoup de spécialistes de l'industrie musicale leur prédisent un beau succès et 'abonde en ce sens : la renommée du groupe, l'importance de l'échéance, la primeur de l'alternative et l'ampleur du buzz naissant garantissent à mon sens un beau retour sur investissement pour le groupe.
La survie du modèle et son application future à d'autres artistes de moindre renommée laisse par contre un peu circonspect, même si l'artiste et le public ont finalement tout à gagner de ce système, au grand dam des maisons de disques.

NB/ Pour les amoureux du support CD, une sortie physique est évidemment programmée au 10 décembre, dans un packaging collector avec CD bonus/vinyles/livret photo. De quoi confirmer le statut culte dont bénéficie déja surement cet album, alors même qu'aucune note n'en a filtré.


Bulle Du lundi 1 octobre 2007

Si, si... Il va bien finir par revenir !!

Qui ça ?

Mais l'auteur de cette page, diantre, en pleine phase légitime d'auto-recentrage idéologico-existentialiste.

Il aura mis son temps certes, mais c'est le nécessaire sort d'un être désormais bien ancré dans le chaotique déferlement quotidien d'impondérables que de n'être capable d'exprimer avec toute l'exactitude et la régularité suffisante les divers errements qui l'assaillent encore.

Pfiou... En clair, on laisse entrevoir un sursaut d'activité neuronale qui pourrait éventuellement se manifester par une renaissance de ce blog et un effort continu d'écriture...

En encore plus concis (et l'emprunt d'une langue non-maternelle se justifie dès lors, mon moindre niveau diminue d'autant les tentations d'enjolivage superflus) :

i swear i'll be back...


Bulle Du lundi 4 juin 2007

Je suis le cerveau malade de Jack.

Ou en l'occurence, celui de Chuck.

Chuck Palahniuk, que j'ose à peine propulser au rang de "romancier favori", tant j'ai peur qu'on y voit la preuve irréfutable d'une altération mentale naissante ou d'une perversion latente.

Chuck, dont la brutale folie et l'irraisonnable furie provoque l'indéniable frisson littéraire que mon quotidien nécessitait. Le malaise est palpable, la nausée n'est plus très loin et pourtant rien ne me ferait refermer le livre.

Pour les non-initiés, Chuck Palhaniuk, c'est le psychopathe derrière Fight Club, dont l'adaptation cinématographique de David Finscher est restée dans les annales du 7ème art. C'est le mec qui dans Berceuse nous invite à découvrir le conte africain capable de tuer dans son sommeil celui à qui il est sussuré. C'est celui qui déroule une vingtaine de nouvelles vicieuses, macabres, perverses dans A l'estomac et en fait la structure brinquebalante du récit claustrophobique de vingt pseudo-écrivains, se laissant volontairement enfermer durant trois mois et s'automassacrant dans l'optique de se fournir la matière première au futur classique de la littérature d'horreur qu'ils ont l'intention de produire...

En règle générale, c'est celui qui se cache derrière les plus inavouables travers humains, les transcende dans toute leur horreur et dans tout leur naturel. Car pour Palahniuk, l'homme est naturellement un loup pour lui-même, rendu monstrueux par les travers d'une société cynique et violente.

Ajoutons à ça une précision inébranlable dans ce catalogue de perversions, à la limite de l'encyclopédique et le malaise prendra une nouvelle dimension, bien trop réaliste.

Chuck, c'est celui qui a eu enfin tellement de mal à se faire publier et c'eût été une inconsolable erreur...

Je suis le cerveau malade de Chuck. A moins que Chuck ne soit mon cerveau malade ???

L'un dans l'autre, je m'y retrouve.

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Bulle Du samedi 2 juin 2007

Train-Train

Le Temps nous égare
Le Temps nous étreint
Le Temps nous est gare

Le Temps nous est train.

Prévert.


Je commence mal.

Je m'étais promis de ne pas tomber dans la métaphore classique et rabachée du train.
Néanmoins, force est de constater qu'elle a le mérite d'imager parfaitement le chaos quotidien de nos vies, dont je commence déja à ressentir les dangeureuses frustrations.

A titre personnel, du "Métro, Boulot, Dodo", c'est souvent dans le Métro que je ressens le plus le poids de ce train-train quotidien., alors que j'y gaspille mes plus belles heures de la journée.

Le poids de ce nouveau costume professionnel est finalement plus lourd à porter que prévu. La cravate est bien plus serrée qu'elle n'y paraissaît au premier abord. Alors certes, on prend une dimension supplémentaire alors qu'il nous est permis de restituer une partie de son potentiel. Mais cette restitution est toujours limitée par les autres, par le poids administratif de nos univers professionnels. Démythification d'utopies de jeunesse.

Le malaise était à prévoir, tout du moins je l'ai vu arriver en gare : La brutale transition de la routine universitaire, où l'intellectualisation à outrance portait déja son lot d'insatisfactions, à la routine professionnelle, où les idéaux professionnels forgés sur les bancs de la fac s'effritent légèrement était obligatoire.

Ajoutons à ça l'impression croissante de s'être laissé happé bétement par le systême, qui aura finalement réussi à faire de nous ce qu'il voulait tout en nous laissant l'insatisfaction de croîre que nous sommes les euls responsables...

Alors, quoi ? On est condamnés à survivre en apnée, avec à peine quelques bouffés de fraîcheur quotidiennes? Métaphore de la noyade.
Tout cela me semble bien court.

D'aucuns répliqueront à ça que la routine n'est jamais une fatalité, que nous faisons de nos vies ce que l'on veut en faire. A nous de bousculer les conventions, d'accélerer le rythme et de passer à l' "avion-avion quotidien", afin que cette vie en transit n'arrive pas trop vite à la fin du voyage. Métaphore de l'avion. Attention au décollage. Attachez vos ceintures.

Facile, trop facile à dire...

D'aucuns diront que c'est la croix de nos humanités accomplies qui survivent par le biais de ces mêmes conventions sociales qui nous cloitrent. Que la hauteur d'un immeuble suppose de solides fondations. Métaphore du batîment. Casque Obligatoire, Immeuble en ruine...

D'aucuns m'opposerait une éternelle insatisfaction, et j'aurais tendance à donner plus de crédit à ceux-ci. Après tout, s'il était de la survie de notre espèce de ne pas savoir se contenter de ce qu'on a, comment pourrais-je faire autrement ?

Ou alors n'ai je pas encore subi assez de tempêtes et de ressacs pour m'éroder suffisament ? Arrivera-t'il un jour où je me serais suffisament frotté aux éléments pour gommer toutes ces aspérités et présenter le même aspect lisse que ces vieux granits vissés à leur bureau ?

Métaphore de la pierre.


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Bulle Du dimanche 20 mai 2007

Pourquoi ce blog tourne au ralenti ?


D'une, ça y est, j'ai trouvé un job.
Embauche expédiée suite au déblocage soudain du budget "personnel", je me suis pointé au bon moment.
Pas le temps de dire ouf, je m'adapte déja à un nouveau rythme de travail.
Métro, boulot, dodo oblige : me voilà également soumis aux exigences inhérentes au statut de tributaire des transports publics (et de ses inmanquables disfonctionnements). Trois heures par jour : ça laisse le temps de fignoler son réveil à l'aller et le temps de se ronger les ongles sur la mise en place du premier gouvernement Sarko au retour.

C'est aussi et surtout l'impression d'être enfin utile à quelque chose, après deux mois de chômage et d'inutilité chronique. Et cerise sur le gâteau, l'ambiance est sympa, le boulot accrocheur et le resto d'entreprise à peu près fréquentable.

De deux, c'est la période estivale qui approche et les concerts s'alignent déja. D'autres sont en pourparlers.
Mercredi, c'était The Servant à la Cigale. Troisième rencontre live avec ce groupe anglophone, finalement plus français que britannique. Nul n'est prophète en son pays, le chanteur s'est d'ailleurs installé sur Paris, de son propre aveu.
Le concert était à l'image du sautillant leader : volatil et charismatique. La première partie restera une vraie bonne surprise, en la frêle personne de Skye. Une guitare, une voix et quelques sourires suffiront à mettre la salle en émoi. A suivre...

De trois, les visites amicales ne sont pas à négliger. C'est pour le coup notre ex-bretonnaise, nouvelle grande-bretonnaise, qui nous aura fait l'honneur d'une visite exprès, mais toutefois très sympathique. Et de nous remplir le frigo de subtilités gastronomiques de là-bas.

Maintenant, y'a pas, IL FAUT que je nous déniche une épicerie anglaise sur Paris, pour les scones, la crème fraîche Rodda's, le chocolat Cadbury et le Dr Pepper...

Life goes on, la suite au prochain numéro...

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Bulle Du dimanche 13 mai 2007

Fatal Espoir


Pour cause d'anniversaire maternel, ma traditionnelle soirée Eurovision aura été bien raccourcie, à peine aurais-je eu le temps hier soir de constater au retour du resto (sympa d'ailleurs... mention au mi-cuit au chocolat amer et sa crème anglaise) la cuisante défaite de la France, qui caracole en queue de classement.

Rien que du très habituel pour notre pays, certes, si on fait un bref retour sur l'histoire de nos humiliations Eurovisionnesques. Cependant, nous étions en droit d'attendre un tant soit peu de considération au regard de notre représentant cette année. Les Fatals Picards ont d'ailleurs beaucoup de mérite : la fraîcheur de leur interprétation et l'humour de leur texte remisent au placard les dernières contributions françaises, d'une platitude à pleurer.

Rien n'y aura fait pourtant : les dures lois de l'Eurovision semblent nous empêcher d'accéder aux plus hautes marches du podium.
Quand on appréhende un peu les stratégies géopolitiques et culturelles qui se cache derrière les votes des pays, on ne s'étonne pas de voir les pays éclatés de l'Europe de l'Est rafler les premières marches. Leur histoire, leur culture commune justifient leurs votes réciproques.
On ne s'étonne du coup presque pas de voir la toute jeune république Serbe, dont l'indépendance aura été proclamée en juin 2006, remporter le trophée pour sa première participation.

Quand à nous, nous faisions déja figure de paria aux yeux des autres pays voisins, comme dépassés par notre réputation peu glorieuse. Nous voilà exclus d'une compétition dont nous étions l'un des précurseurs. Tant pis pour eux.

Nous, on garde bien précieusement nos chers Picards qui n'auront pas démérités. Et ça tombe bien... un album vient de sortir il y a peu de temps...


Les Fatals Picards - L'amour à la française

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Bulle Du mercredi 9 mai 2007

Les elfes contre-attaquent

Ca bouillonne en Islande. Et pas uniquement du fait des geysers.

Le second semestre 2007 risque de s'annoncer comme une véritable orgie musicale, au moins me concernant, alors que j'ai pu lire ça sur le site officiel du plus grand groupe de musique au monde...

" sigur rós have been keeping busy over the past few months with several new projects to be released later this year. preliminary details of upcoming sigur rós releases are as follows:

* hlemmur DVD+CD. eta - july 2007.
the 2002 film and soundtrack together in a double release package
* new EP. eta - august 2007.
tracks: von (new version), salka, lagið í gær, rokklagið. includes new live video as a bonus.
* live DVD. eta - october 2007.
sigur rós on the road: the as yet untitled DVD of last summer’s iceland tour
* acoustic LP. eta - october 2007.
full-length album of acoustic songs
* odin’s raven magic DVD+CD. eta - january 2008.
the complete orchestral piece odin’s raven magic in concert

more details on each release will follow in due course."

En résumé, 4 albums en moins de 6 mois dont 2 fixations sur support de concerts du groupe, monumentale omission enfin réparée tant leur musique atteint une autre dimension en live.

Et toujours jusque là, cette horrible attente... Le temps de faire quelques économies tout de même...



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